Le gouvernement chinois continue de perpétrer un génocide contre les Ouïghours et autres peuples turciques du Turkistan oriental. À la demande du président de World Uyghur Congress, Dolkun Isa, Sir Geoffrey Nice préside un tribunal populaire indépendant chargé d'enquêter sur les crimes contre l'humanité et le génocide de Pékin.

Les Ouïghours et les autres peuples turciques du Turkistan oriental sont non seulement confrontés à l'oppression et au génocide du gouvernement chinois, mais ils sont également victimes d'une surveillance de masse dans la région et souvent même à l'étranger. Des caméras dans tous les coins jusqu'aux codes QR sur les portes des maisons, chaque mot et action des Ouïghours sont surveillés de près 24h/24 et 7j/7.

La position du Canada et de ses alliés sur le sort des Ouïghours est claire. De nombreux pays, dont le Canada, ont officiellement reconnu le génocide des Ouïghours et autres peuples turciques du Turkistan oriental et ont condamné la Chine pour cela. Les recherches approfondies et les rapports d'universitaires et d'experts ainsi que d'autres preuves sous forme de photos, de témoignages, d'images satellites, de fuites de documents internes du gouvernement chinois et autres sont des preuves indéniables du génocide.

Un couple manitobain parle maintenant des horreurs dont il a été témoin en vivant au Turkistan oriental. Andrea et Gary Dick avaient vécu au Turkistan oriental pendant dix ans et avaient créé une entreprise qui traitait les déchets agricoles et vendait du compost aux agriculteurs.

Le gouvernement chinois est en train de commettre un génocide contre la population turcique du Turkistan oriental. En fait, Pékin a satisfait aux cinq critères de ce qui constitue un génocide, énoncés par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le cinquième critère de l'article 2 dans la définition du génocide déclare comme suit: « Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe ».

De plus en plus de preuves sont tirées pour étayer les accusations sur l'utilisation du travail forcé ouïghour non seulement au Turkistan oriental, mais également dans différentes régions de la Chine. Un article de la BBC la semaine dernière a révélé les ambitions du gouvernement chinois d'assimiler de force les Ouïghours et de les rassembler afin de réduire leur population au Turkistan oriental en les transférant dans des camps de travaux forcés à travers la Chine.

L’organisme de réglementation des communications du Royaume-Uni, l’Ofcom, a révoqué la licence de China Global Television Network (CGTN) de diffuser au Royaume-Uni, en Allemagne et dans d’autres pays européens. Après avoir enquêté sur les inquiétudes du média diffusant exclusivement des propagandes et narratives pro-Pékin, la licence de la chaîne appartenant à l’État chinois a été révoquée en raison de ses « liens avec le Parti communiste parmis d’autres raisons » (traduction libre) telles que les mauvais traitements infligés par le gouvernement chinois aux Ouïghours et aux Hongkongais.

BBC a rapporté que les femmes ouïghoures détenues dans des camps de concentration ont été soumises à des violences sexuelles et à de la torture.

Une enquête menée par Nanos Research a révélé que 45% des 1048 personnes interrogées aimeraient voir moins de commerce avec la Chine. Seulement 10% des gens ont déclaré que le Canada devrait faire plus de commerce avec la Chine.

Avant de quitter ses fonctions, le secrétaire d’État Mike Pompeo a annoncé ce mardi la reconnaissance par le gouvernement américain « du génocide et crime contre l’humanité » contre les Ouïghours et autres peuples turciques du Turkistan oriental par la Chine.

La Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine a publié un rapport jeudi, examinant les preuves des crimes du gouvernement chinois au Turkestan oriental et a déclaré que la Chine commet fort probablement un génocide contre les Ouïghours et autres musulmans turciques.

Selon l’agence de presse Xin Hua, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi tente de tromper l’administration entrante de Biden, disant qu’une « nouvelle fenêtre d’espoir » s’ouvre. Il pousse l'administration Biden à adopter une approche sensée et à reprendre engagement avec la Chine pour remettre sur les rails les relations bilatérales malgré les frictions idéologiques insolubles du communisme chinois et du libéralisme.

En 2021, le gouvernement chinois perpétue assidûment le génocide des Ouïghours et des autres peuples turciques du Turkistan oriental et accentue ses efforts dans l’intimidation des militants des droits de la personne à l’étranger.

L'Arabie saoudite a déporté quatre Ouïghours en Chine. Ces expulsions sont considérées comme extrajudiciaires étant donné que ces Ouïghours vivent légalement dans le pays ou étaient tout simplement dans le pays pour le pèlerinage.

Avant le vote du 13 octobre, militants et groupes des droits humains appellent aux États membres de l’ONU de ne pas permettre à la Chine de conserver son siège au Conseil des droits de l’Homme en raison des violations continuelles des droits humains en Chine et du génocide en cours des Ouïghours au Turkistan oriental, appelé « Xinjiang » par le gouvernement chinois.

Des pays majoritairement musulmanes comme l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, en collaboration avec Pékin, ont déporté des Ouïghours vers la Chine. Une femme ouïghoure a rapporté que son mari avait disparu il y a cinq ans depuis son arrestation et son expulsion de l’Arabie saoudite vers la Chine.

La Chambre des représentants aux États-Unis a adopté une législation visant à réduire les échanges de biens fabriqués dans les camps de travail forcé par les Ouïghours. L’objectif de la Loi sur la Prévention du Travail Forcé Ouïghour est d’empêcher certaines importations en provenance du Turkistan oriental et d’imposer des sanctions à ceux qui sont complices de violations des droits de l’homme.

Un nouveau document publié par les autorités chinoises a fait lumière sur l'ampleur des violations des droits humains au Turkistan oriental en révélant que, de 2014 à 2019, 1,29 million de Ouïghours ont suivi une « formation professionnelle » chaque année.

La nouvelle version live-action du film Mulan de la Walt Disney Company a suscité de fortes réactions avant sa sortie suite à des propos de l’actrice principale qui a déclaré son appui envers les mesures répressives de la police de Hong Kong sur les manifestants pro-démocratie.